Sous le cerisier

Lylie avait décidé, après de longues minutes passées dans sa chambre à repasser en boucle l'incident du hall, avait-elle fait le bon choix en laissant Iromé se débrouiller avec ses valises ? A quoi étaient dus les éclats de voix qui avaient suivi son départ ?
Tout est-il qu'elle avait décidé de fuir ces murs soudain étouffants et de profiter de l'air frais du matin, dans les allées fleuries des jardins du Loup.
Soudain, elle aperçut une silhouette presque inespèrée allongée sous le cerisier. En effet, Iromé semblait dormir sous les branches qui pliaient sous ses propres fleurs rose pale.
Surprise, mais soudain heureuse, Lylie s'approcha discrètement du jeune homme. Il n'avait pas encore entendu la jeune fille.
Décidée à ne pas se faire remarquer, elle tenta de s'assoir à coté de lui, mais elle fit voler quelques gravillons qui s'entrechoquèrent plus ou moins fort.

*Oh Oh...*

(comme de par hasard! mdr)

(et aprés on dit de moi! lol)

[Comment veux tu que les choses évolues si le hasard ne se met pas derriere nous =)]

Les yeux fermés, Iromé fut surpris d'entendre un petit bruit caillouteux tout près de sa tempe. Il n'en montra néanmoins rien. D'une voix taquine, il déclara:

"Ce n'est aps bien d'espionner les gens!"

Puis, il entrouvrit une paupière agressée par la lumière. Il mit un court instant à reconnaitre la silhouette penchée non loin de lui. Surprit par cette agréable rencontre, et sans doute un peu gené d'avoir était si moqueur, il se redressa rapidement sur ses coudes, le rouge aux joues.

"Ahem... Tu dois être étonnée de ne aps me retrouver dans un cercueil à cette heure du jour!"

Il se tut un moment, gené.

"Désolé, c'était vraiment pas drôle..."

Lylie fut tout d'abord génée, comme un enfant qu'on vient de prendre sur le fait, [mais elle ne partit pas en pleurant cette fois ci hihihi] puis très vite elle se détendit.

"Justement, j'enquètais pour savoir ce que faisait mon vampire préféré durant les longues heures de la journée. Apparament il aime se prélasser sous les arbres fruitiers. Jme trompe?"

Elle s'assit en tailleur à coté du supposé monstre démoniaque et commenca a jouer distraitement avec une petite fleur qui passait par là.

"Ton vampire préféré? Je suis flatté! Mais ça veut dire que tu en connais plusieurs? Et oui et non, tu te trompes et a raison a la fois... J'aime paresser sous les arbres fleuris. Et puis aussi, c'est très efficaces pour attirer des proies de choix..."

Iromé se calmait lentement et reprenait surement sa carapace d'humour. Il était plus sur de lui de seconde en seconde. Il se laissa retomber sur le sol avec lenteur, les bras croisés derrière la nuque. Du coin de l'oeil, il observait Lylie s'amuser, songeuse, avec une fleur.

"Abstraite,
L' Ame des muses,
Attriste le poète
Et s'en amuse.

Les couleurs automnales
Font saigner les larmes.
Ô traitre charme
Des années fatales!

Les pleurs de souvenirs
Tombent sur les pétales blancs.
Reste ma plume sous le ciel.
Pour cet amour mortel.

Sous cet arbre à jamais
Reste un éternel baiser.
Et je regarde tomber
Les fleurs de cerisier..."

Iromé contempla un long moment Lylie, et puis par peur et gene de sa réaction, il préféra fermer les yeux. Il se sentait idiot soudain, avec ces quelques vers. Pourtant la poésie lui était venu naturellement. Il se mordit la lèvre inferieur.

Occupée par sa paquerette, les premiers mots d'Iromé lui parvinrent comme la caresse d'une brise d'été. Elle se laissa emporter par la magie de ses vers, quoiqu'elle fut surprise par ce soudain élan poétique. [oula je galère, jvais paraitre lamentable après cette jolie poésie]
Elle se laissa comtempler, puis obéissant à une force [obscure] elle se pencha et déposa un doux baiser sur la joue du jeune homme [il avait pas précisé où héhé].

"Vampire poête, jsuis vraiment tombée sur un drôle de spécimen. Mon étude sera sans doute plus longue que prévue."

Puis elle se posa doucement dans l'herbe, et compla elle aussi les fleurs tombant délicatement et atterrissant sans dommage sur le lit verdoyant qu'offrait la pelouse.

Iromé frissonna. Ce devait être les pétales d'une fleur tombant qui avait effleurés sa joue. Il n'oser imaginer autre chose. Mais le souffle chaud de la jeune femme quand elle prononça quelques mots, dont il ne comprit d'ailleurs aps le sens immédiatement, trop troublé, railla cette hypothèse de son esprit. Non, c'était bien le velours de ses lèvres qui s'étaient posé sans un bruit sur sa peau rosie par la gêne. Il ouvrit les yeux, juste à temps pour capter dans son regard bleu les prunelles de Lylie. Puis il la vit s'allonger tranquillement dans l'herbe, sans imaginer l'onde de choc qui se propageait en lui. Pourtant ce n'était rien. Juste un bisou sur la joue. Amical, rien de plus. Oui, il ne fallait pas imaginer autre chose. Amical. Il essaya de reprendre contenance. Deglutit douloureusement. Avala sa salive. Amical.

"Et tu comptes t'y prendre comment pour m'étudier? Dis moi, ça m'interesse! Tu veux me faire subir toutes sortes d'expériences, comme à l'instant, et voir comment réagit un vampire-poète?"

Il sourit, un peu rêveur, se demandant ce qu'il aurait put ajouter. Il tourna la tête pour observer la jeune femme brune. Amical. Il ne devait rien espérer de plus.

"Oui, pourquoi pas. Mais j'ai aussi d'autres techniques. Comme ca par exemple-"

Elle ne laissa pas à Iromé le temps de réfléchir, aussi avec une brusque délicatesse [ou délicate brusquerie, ca marche aussi] elle prit dans ses mains le beau visage du jeune homme et posa ses lèvres soyeuses sur les siennes, espèrant faire une éternité des quelques secondes que durerait son baiser.

"Et comment mon sujet répond-il a ces méthodes ?" demanda-t-elle avec une pointe d'apréhension, étant donné qu'elle ne faisait qu'espèrer qu'Iromé partage les mêmes sentiments que ceux qui la tiraillaient depuis leur rencontre, seul fruit du hasard.

[Aurait-on oublié de préciser que les Espagnoles ont le sang chaud ?]

[On m'a déja prise pour une espagnole XD]

LE PLACAGE!! LE PLACAGE!! mdrr

[Ptdr, c'ets une rapide celle là!!! OWIII OWII!!! Mais qui a dit que ça deplairait à Iromé?! A Hawai aussi z'on le sang chaud d'abord >< ]

Iromé fut prit de cours. Il vit cette merveilleuse femme se pencher sur lui et lui offrir un baiser. Ce pouvait-il que celui-ci aussi ne fut qu'amical? Les mains de Lylie, posées sur son visage, englobant son menton, lui brulaient la peau. Et à l'inverse, marquant un contraste effrayant, son sang semblait geler dans ses veines.
Les lèvres rosées de l'espagnole se refermèrent comme des joyaux sur les siennes et emprisonnèrent sa bouche. Iromé retenait sa respiration, ne bougeant plus, paralisé par cette "technique d'etude". Une image appartenant au passé s'imprima sur sa retine et brouilla ses yeux bleus. Il regarda Lylie s'éloigner de lui, sans la quitter des yeux.
Elle parla, toujours aussi sûre d'elle apparemment. N'était-ce alors qu'un jeu? Comment répondre à ces "méthodes"? En cet instant plus que tout autre, Iromé aurait voulut se lever et partir en courant. Et a la fois, il n'avait qu'une envie, rester là, à ses côtés. Mais il se sentait incapable de répondre à ses avances. Il aurait voulut réflechir. Prendre le temps. Savoir.
Aussi rapidement qu'elle l'avait fait, il se pencha tout près d'elle pour l'embrasser. Mais arriver jusqu'à effleurer ses lèvres, il s'immobilisa. [Technique de Torture MOUAHAHAAH] Il passa une main dans les cheveux bruns de Lylie, puis dans un souffle, il murmura:

"Ce que la vie de cobay est dure! J'aimerais être unique mais je ne suis qu'une expérience... Les chercheurs sont-ils tous sans pitié avec le coeur de leur rat de laboratoire, ou êtes vous une exception? Que me reservez vous encore? Est-ce que tout cela n'est qu'une expérience destinée à me rendre fou...? de vous..."

Il resta un long moment si proche de Lylie qu'il pouvait sentir son parfum et l'arome de sa peau, l'odeur de ses cheveux. Il saisit à nouveau une mèche brune et l'approcha de son visage, de sa bouche, tout en jouant avec. Puis avec un petit soupir il la laissa tomber souplement. Ses yeux azurs croisèrent avec un frémissement ceux de Lylie. *As-tu vu ce que tu me fais?*

*Ba dis donc, jl'avais encore jamais faite celle la*

Lylie n'avait pas songé qu'Iromé pourrait repousser son geste, aussi agréable était-il. Elle croisa les doigts. Elle s'allongea délicatement a ses cotés, et fut a la fois surprise et rassurée de le voir se dresser au dessus d'elle. Il approcha dangereusement sa bouche de la sienne, et au moment où elle crut qu'il lui rendrait son geste, il s'arrêta, ne faisant que l'effleurer délicieusement.
Elle savoura la douce sensation dans sa main dans ses cheveux. Lorsqu'il murmura ses paroles à la fois assassines, inquiètes et tendres, elle se contenta de garder ses grands yeux verts ancrés dans l'azur envoutant des prunelles d'Iromé. Mais lui paraissait découvrir avec étonnement les multiples propriétés chimiques [et surtout physique] d'une de ces mèches brunes. Son long murmure la fit quitter terre, emporté par la mélodie de sa voix si masculine.

"Ce que je vous réserve dépendra de vous, mon cher. Etant données les circontances, j'avoue me trouver aussi désemparée que vous. Ou va donc
nous mener cette histoire? Je vous laisse faire le choix de la réponse, elle ne tient qu'à vous. Au fait, tant que j'y pense, je vous autorise à me tutoyer."

Elle sourit [COLGAATE BLANNCHEEEEEUR] comme pour s'excuser de l'avoir fait douter sur ses intensions, et se lova contre lui.

Iromé rendit son sourire à Lylie. Il la contempla un long moment sans ciller, toujours si près. Cette dernière n'avait pas hésitée et c'était lovée contre lui. Le jeune homme était gené de sentir la douce chaleur de son corps appuyé contre son torse. L'impression que ça lui faisait tourner la tête. Cette envie irréprésible...
Iromé ferma les yeux un moment et se redressa.
Ne pas agir dans la précipitation.
C'était une règle d'or du surf.
Et de la vie aussi.

Assis et appuyé sur ses bras tendus, il la quitta finalement des yeux et regarda au loin.
Ne pas se précipiter.
Réfléchir.
Analyser.
Maitriser.
Agir.

Avec plusieurs tractions des bras, Iromé se hissa sur son fauteuil, laissant la jeune espagnole seule allongée dans l'herbe. Il se retrouva au dessus de sa tête, légèrement penché vers elle, a l'envers. Géné, il articula.

"Bien sur ce n'ets aps moi le spécialiste, mais je crois savoir que souvent on laisse incuber les expériences pour voir des résultats..."

Le beau jeune homme se pencha un peu plus, ramassa une fleur rose et blanche tout près du cou de Lylie. Il se pencha un peu plus et deposa un petit baiser sous l'oreille de la belle, légérement sous l'arrete de la machoire. Avec délicatesse, il cala la fleur sur l'oreille de Lylie, dans sa chevelure brune. Puis il commença à s'éloigner, tout en prononçant dans un souffle, un couplet qu'il commençait à apprecier énormement. Néanmoins il changea un infime passage.

"Sous cet arbre à jamais
Reste un éternel baiser.
Regardons tomber
Les fleurs de cerisier..."

[Bon ché pas où il va aller! Mais bon, Elle croyait quoi Lylie, que ça se laisser amadouer si vite un poète vampire et puis quoi encore! Il serait aps tjrs celib' sinon XD]

Lylie se redressa en même temps qu'Iromé. Elle le regarda regagner son "bolide" et s'éloigner dans les allées fleuries. Elle sourit en ré-écoutant cette dernière strophe, et saisi la légère nuance du texte.
Pourtant, une fois qu'il eu disparu de sa vue, Lylie ne parvint à faire disparaitre le doute qui raigner en elle.
Que pensait-il donc d'elle ?
Elle devait passer pour une fille plus que facile, après son "attaque surprise".
Et pourtant, elle se savait pas ce qui lui avait pris, mis a part qu'Iromé correspondait plus ou moins à son vampire charmant.

Elle resta encore plusieurs minutes dans l'herbe, puis se leva a son tour pour rejoindre son lieu favori : l'écurie d'Histoire.

[Héhé comme ca tu sais où me retrouver si :p ]